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5 questions à… Matthieu Bille, CIO de NextGen

À 41 ans, Matthieu Bille a cumulé plus de 18 ans d’expertise dans le secteur de la gestion de patrimoine. Avec un tour du monde au compteur, et plus de 22 pays parcourus, le Français d’origine, désormais Suisse, a trouvé à Genève le parfait compromis. A la fois une idéale proximité avec les montagnes et le lac l’invitant à cultiver son appétence pour les activités de montagne et de baignade ; et une place financière stratégique lui permettant d’affûter son esprit d’analyse et d’agir pour la next génération. Embarqué dans l’aventure NextGen par le biais d’Onyx en 2021, Matthieu voulait, dans ses plus jeunes années, être journaliste sportif! Aujourd’hui, il cultive son esprit d’équipe au sein d’un team engagé pour ses clients et pour une finance plus responsable.

1 – Quels sont les événements de votre parcours qui vous ont mené jusqu’à NextGen?

Je suis un passionné de ski. Quand j’étudiais la finance à Paris, j’adorais aller chez ma tante à la montagne. Elle a un appartement à Flaine… Et j’avais vraiment le blues quand je rentrais à Paris dans le train avec mes skis! (rires). Donc à l’origine, je me suis tourné vers Genève pour son cadre! A l’époque, la ville était, certes, une place financière importante mais autour de moi, on questionnait mon choix: pour un financier, pourquoi pas plutôt Londres? Paris? Hong Kong? Mais c’est bien à Genève que j’ai décidé de m’installer, avec une opportunité d’abord chez BNP Paribas en 2004 – en stratégie d’investissement puis chez HSBC en 2008 pour gérer un programme d’allocation d’actifs. En 2010, avec ma femme, nous avons décidé de faire un tour du monde pendant un an! 22 pays parcourus… Avant de revenir dans la ville du bout du lac en 2011, une année un peu plus compliquée pour les marchés financiers. En 2012, j’ai rejoint Onyx et j’ai découvert par la même occasion le monde des gérants de fortune indépendants. La fusion avec NextGen, dont j’ai été nommé CIO, a marqué un tournant vers une finance plus responsable. Cela permet d’aller au-delà de la simple analyse financière et de prendre en compte des paramètres extra-financiers en veillant à leurs impacts dans plusieurs secteurs sociétaux et environnementaux. C’est stimulant!

2 – Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier?

Ce qui me plaît le plus c’est l’analyse et la projection. Au quotidien, je dois définir des perspectives de marché d’un point de vue macro économique en prenant en compte les grandes tendances mondiales. Anticiper et analyser les données actuelles et leur dynamisme pour anticiper le futur! Ce qui me plaît aussi, c’est que tout cela n’est pas figé dans le marbre. Nous cherchons à limiter le risque dans un monde incertain où tout peut changer d’un jour à l’autre. J’aime cette volatilité, elle me donne l’occasion de me pencher sur la probabilité des scénarios, de pousser l’analyse, de faire des comparaisons pour anticiper au mieux ce qui se joue à la lumière de cas historiques. Par exemple, il existe aujourd’hui une inflation de 8% aux États-Unis: cela ne s’est pas vu depuis 40 ans! J’adore prendre cette casquette d’analyste pour aller chercher des réponses dans l’Histoire: à l’époque quels ont été les impacts sur l’économie mondiale? Qu’ont fait les gouvernements? Quelles mesures ont-ils mis en place? Comment le feraient-ils aujourd’hui? Ce n’est pas un hasard s’il y a quelques années je voulais être journaliste. Bon, je voulais être journaliste sportif (rires) mais dans ce métier, ce que j’aime, c’est l’analyse – comment va la société? où va-t-elle? Et pourquoi? Je retrouve ces questions-là dans mon métiers, avec l’appréhension de marchés mondiaux et multi-acteurs!

3 – Quelle importance de la finance durable pour la next génération selon vous?

Il est vrai que cela me surprend toujours de voir les différences entre la next génération et la mienne. J’ai connu la génération insouciante et son côté “Il faut profiter de la vie, coûte que coûte.” J’ai connu la démocratisation du voyage, avec les vols low-cost… Quand, en 2010, on a fait notre voyage avec ma femme, nous ne nous sommes pas posés de questions sur notre impact environnemental, en toute franchise. Depuis quelques années, et heureusement, je vois une sensibilité accrue de la part des plus jeunes pour toutes ces questions. Cette nouvelle génération veut investir tout en intégrant une conscience sociétale dans ses investissements… Et elle se base souvent sur un principe d’exclusion pour que, dans son portefeuille, elle ne retrouve pas des grandes industries pétrolières, du tabac ou celles qui utilisent le travail forcé ou dont les dirigeants ont été condamnés pour harcèlement ou autre… Elle veut faire du profit, mais pas à n’importe quel prix. Et notre mission c’est de les conseiller à la hauteur de leurs engagements!

4 – “Réduire l’impact de l’activité humaine sur l’environnement”, c’est la cause qui vous tient à cœur: comment la finance durable contribue-t-elle à la servir?

J’aime beaucoup skier, comme je vous l’ai dit tout à l’heure. Et cette année, en montagne, nous avons eu de la pluie à 2500 mètres! J’ai réalisé qu’au rythme où va le réchauffement climatique, un jour, nous n’aurons plus de neige! Pareil j’adore la plongée et j’ai constaté que les coraux sont en train de disparaître… La génération de nos enfants sera-t-elle la dernière à skier? La dernière à voir de vrais coraux? Avec l’avancement de notre société, nous ne pourrons pas rattraper certains impacts du réchauffement climatique et nous savons que, d’ici 30 ans, il y a des choses qui vont irrémédiablement disparaître. Mais je crois que chacun commence à en avoir conscience et surtout la prochaine génération. L’innovation technologique et les réseaux sociaux permettent de véhiculer à la fois des solutions et de l’information pour permettre une plus grande conscience collective. Je crois dans l’impact de chaque consommateur citoyen et à l’importance de son apport personnel à la société dans laquelle il évolue. Cela ne se fait pas sans coût et malgré le fait que d’autres générations, celles de nos parents par exemple, puissent trouver cela liberticide, c’est, je crois, la clé.

5 – Quels espoirs entretenez-vous pour la next génération? Et comment agissez-vous aujourd’hui, chez NextGen, pour les réaliser?

J’aimerais que la next génération puisse avoir l’opportunité de s’appuyer sur le collectif pour réaliser sa conscience individuelle. Elle est plus militante que nous encore, elle a envie de faire bouger les lignes et cherche des partenaires qui va les aider à participer, via ses investissements, à ses objectifs long-terme d’une société plus juste. Même si aujourd’hui nous sommes encore aux balbutiements de la finance durable et que nous sommes en perpétuelle analyse pour proposer les meilleurs produits, elle doit pouvoir trouver en nous un partenaire qui l’aide à aller au bout de ses engagements. J’ai la conviction que si tout le monde participe à son niveau, la force collective permettra de donner plus d’impact à la finance durable. Chez NextGen, notre mission c’est de conseiller et de guider cette génération éclairée. Nous allons non seulement lui conseiller les produits qui pourraient lui convenir – mais aussi, pour les mêmes critères, la guider vers des investissements plus vertueux. On participe ainsi à un gain de valeur à long terme. Un pari sur l’avenir.

 

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